Aluminium: les tarifs pourraient coûter 100 000 emplois aux États-Unis, selon Alcoa
Le Journal de Montréal
Le géant Alcoa prévient que les tarifs douaniers de 25% de Donald Trump sur les importations d’aluminium pourraient coûter 100 000 emplois aux États-Unis au moment où le président russe offre aux Américains de leur fournir du métal.
• À lire aussi: Menace tarifaire: Rio Tinto maintiendra ses investissements de 2 G$ au Québec, dit Champagne
«Nous percevons les tarifs douaniers comme mauvais pour les États-Unis», a lancé mardi le PDG d’Alcoa, Bill Oplinger, à la conférence BMO Global Metals & Mining, en Floride, comme le rapportait Reuters mardi.
Les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium entreront en vigueur le 12 mars, et ceux-ci pourraient totaliser 50% si tous les tarifs douaniers annoncés par la Maison-Blanche sont appliqués.
Pour M. Oplinger, ce surcoût pourrait faire très mal aux Américains et entraîner la perte de 100 000 emplois chez eux.
Rappelons que les alumineries canadiennes continuent pour l’instant d’exporter du métal aux États-Unis comme si de rien n’était, alors que la demande est très forte au sud de la frontière.
À l’autre bout du monde, le président russe, Vladimir Poutine, a proposé mardi aux Américains de leur fournir des minéraux critiques dans le cadre d’un futur accord économique, toujours selon Reuters.
Le président américain, Donald Trump, avait affirmé plus tôt qu’une «transaction majeure avec la Russie» aurait lieu.
«Nous serions prêts à offrir [des projets conjoints] à nos partenaires américains, et quand je dis “partenaires”, je n’entends pas seulement les structures administratives et gouvernementales, mais aussi les entreprises, si elles montrent de l’intérêt à travailler avec nous», a déclaré M. Poutine à la télévision d’État.
