«Révolution»: Cindy, Rahmane et Yoher remportent la finale
Le Journal de Montréal
Ils l’avaient annoncé lors de la première émission, et ils l’ont fait. Cindy, Rahmane et Yoher sont revenus à Révolution pour gagner, et lors de leurs deux derniers numéros, dimanche soir, ils ont prouvé qu’ils méritaient ce grand prix de 100 000$.
S’ils n’ont jamais douté de leur détermination à remporter cette troisième saison de Révolution, les trois danseurs confient qu’ils sont néanmoins passés par des moments difficiles pendant l’aventure. «On avait un plan depuis le début et on a gardé notre concentration sur cet objectif», a expliqué Rahmane au téléphone depuis Malte, où il participe à une création du Cirque du Soleil, en compagnie de Yoher.
Le défi était pourtant grand pour ces trois danseurs qui évoluent dans des styles de danse différents. «On s’est vraiment inspirés les uns et les autres, a expliqué Rahmane. On est trois danseurs d’âges, de styles et d’origines différents, c’était normal qu’on utilise ce métissage pour inspirer nos numéros, mais aussi pour délivrer un message.» Mais dans ce travail de création, chacun avait son mot à dire. «On a collaboré en poussant la recherche, tout en mettant nos trois univers en commun», a poursuivi Yoher.
Encouragement mutuel
La motivation du trio s’est renouvelée sans cesse, étape après étape. «Chacun de nous a dépassé l’étape à laquelle il avait perdu dans une saison précédente, a détaillé Rahmane. Ça nous a donné un summum de confiance en nous pour la finale parce qu’on savait qu’on était capables. Yoher avait perdu à cette ultime étape, mais Cindy et moi, on voulait lui redonner tout ce qu’il nous avait apporté précédemment pour qu’on se dépasse. La finale est vraiment le moment où on s’est le plus mis à nu.»
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.