«Pas facile de partir dans la vie»: les jeunes restent anxieux même si le marché du travail est en feu
Le Journal de Montréal
Les jeunes font face à un paradoxe: leurs conditions de travail se sont améliorées, mais la précarité d’emploi est toujours présente.
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«Pour les jeunes, sur le plan de l’emploi, il y a une amélioration de tous les indicateurs», confirme le sociologue Mircea Vultur, professeur titulaire au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS.
Les jeunes trouvent plus facilement de l’emploi à la sortie de leurs études et sont moins touchés par le chômage.
Leurs salaires sont aussi en hausse. Près de deux jeunes sur trois gagnaient moins de 15$ l’heure en 2010, contre seulement 6% aujourd’hui, note M. Vultur.
Pour autant, la majorité reste payée à moins de 25$ l’heure et est donc plus touchée par les difficultés liées au coût de la vie, souligne le chercheur.
Il y a également une grande différence de revenus selon les diplômes. Si un développeur peut convoiter un salaire dans les six chiffres, c’est loin d’être le cas pour tous les jeunes Québécois.
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