
Volvo C40 Recharge 2022 : peu attrayant sans subventions
Le Journal de Montréal
Le succès d’un véhicule électrique dépend encore beaucoup des crédits gouvernementaux qui lui sont applicables. Au Québec, la subvention octroyée par le programme Roulez vert est réservée aux modèles dont le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est de moins de 60 000 $.
Une donnée importante pour le succès du nouveau Volvo C40 Recharge 2022 qui, avec un prix d’entrée à 72 600 $, n’est admissible à aucun crédit.
Là où le bât blesse, c’est que son proche cousin, le Volvo XC40 Recharge, est pour sa part admissible à un crédit de 7 000 $ (à compter du 1er avril 2022), puisque son prix de départ est fixé à 59 950 $. Pourquoi? Parce que Volvo propose avec celui-ci un modèle d’entrée de gamme alors que le C40 n’est offert que dans une version tout équipée.
Conséquemment, vous pouvez obtenir chez Volvo un XC40 Recharge reprenant l’équipement du C40, mais auquel on pourrait appliquer le crédit de 7 000 $. Une distinction qui fera en sorte que la clientèle québécoise optera massivement pour le XC40… à moins que Volvo ne revoie sa stratégie.
D’ici là, rares sont les Québécois qui jetteront leur dévolu sur le C40 Recharge, qui regorge pourtant de qualités. À commencer par cette ligne franchement aguichante, une sorte de version « coupé » du XC40. Un traitement esthétique certainement mieux réussi que chez certains autres constructeurs qui, dans certains cas, ont réussi à défigurer des modèles élégants.
On reprend donc ici la formule de l’Audi Q5 Sportback, du BMW X4 et du Mercedes-Benz GLC Coupé, à la différence que Volvo ne propose que l’option d’une motorisation électrique. En effet, pas de déclinaison à essence comme c’est le cas avec le XC40, faisant du C40 Recharge le premier véhicule de la marque électrifié à 100%.
Il faut d’ailleurs s’attendre à ce que plusieurs futures gammes de produits de la marque soient 100% électriques, Volvo mentionnant son objectif de ne fabriquer que des véhicules électriques d’ici 2030. Il faudra cependant que le constructeur améliore l’autonomie de ses véhicules, celle du C40 Recharge annoncée à 363 km étant adéquate pour une majorité d’automobilistes, mais conservatrice face à la concurrence.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.



