
Voici quelques astuces pour réduire autant que possible votre présence sur Internet
Le Journal de Montréal
Un beau matin, boom, la réalité vous frappe en plein visage en prenant conscience que votre vie passée devant les écrans Facebook, Twitter, Google ou Amazon n’a pas avancé d’un poil.
Pire, que vous n’êtes qu’un produit, un numéro, dans des serveurs qui vous renvoient des pubs, des distractions, du prédigéré, ou encore des désinformations ou manipulations concoctées dans les machines de propagandes d’Asie et d’un certain pays de l’Est qui fait les manchettes.
Comment faire pour éliminer vos données des serveurs qui connaissent vos goûts, ce que vous aimez et détestez, vos bilans social et médical, ainsi que toutes vos connexions ? Et c’est sans compter d’innombrables courtiers en données (comme Equifax, Epsilon, Oracle) qui collectent des masses d’informations chaque fois que vous naviguez sur le Web avec votre fureteur; lesquelles données sont revendues à des géants du commerce en ligne.
Prenez gare, s'effacer d'Internet est un véritable parcours du combattant qui ressemble livre Les 12 travaux d'Astérix.
Cette longue liste du Privacy Rights Clearinghouse vous donne un aperçu des courtiers en données, rien qu’aux États-Unis. En Europe, c’est le Règlement général sur la protection des données (RGPD), chez nous c’est le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.
Il est possible de supprimer des informations du moteur de recherche Google susceptibles de vous exposer à un risque d’usurpation d’identité ou de fraude financière ou à d’autres préjudices. La procédure est bien décrite ici.
Autre outil chez Google, celui de la suppression de contenu obsolète qui permet de mettre à jour les résultats de recherche pour les pages et les images supprimées.
