
Voici pourquoi vous devriez verser une larme de temps à autre
Le Journal de Montréal
Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.
Tout comme le rire ou la surprise, pleurer est une réaction naturelle par laquelle l’émotion s’exprime. Évidemment, si on vous met un doigt dans l’œil, qu’une poussière s’y loge ou lorsque vous épluchez des oignons, ce sont plutôt les larmes réflexes qui font surface. Ces larmes servent à protéger l’œil, en nettoyant et en lubrifiant sa surface. Elles aident également à réguler l’humidité et la température de l’œil, notamment par temps froid.
Les larmes dont nous parlons ici sont des larmes d’émotion dans lesquelles le système limbique de notre cerveau joue un rôle fondamental. Elles n’ont absolument rien d’indésirable, sauf, malheureusement, sur le plan social. Et disons-le sans détour: il serait grand temps que les choses changent à ce chapitre et que nous apprenions à accepter les larmes autant que le rire.
Pour une majorité de personnes, pleurer semble représenter le summum de la faiblesse, et probablement encore davantage à l’âge adulte: cela signifierait que l’on ne maîtrise plus ses émotions ou que l’on se laisse aller de manière embarrassante.
Paradoxalement, ce n’est pas la personne qui pleure qui devrait inquiéter, mais plutôt celle qui refoule systématiquement ses émotions et qui ne verse jamais une seule larme. Ne jamais pleurer peut en effet être tout aussi problématique, car cela peut traduire une coupure nette avec ses émotions, une difficulté à les ressentir ou encore à les exprimer adéquatement. Chez certaines personnes par exemple, la tristesse peut s’évacuer par des manifestations colériques.
Devant un film touchant ou à l’écoute d’une chanson émouvante, on en vient parfois à verser quelques larmes. Certaines personnes n’oseront peut-être pas le dire, et encore moins le montrer, mais après avoir pleuré abondamment, toutes sortes de tensions sont relâchées, et s’ensuit aussitôt un moment d’apaisement.
Pleurer, loin d’être un signe de faiblesse, est aussi un antidote naturel au stress, et nous ne devrions jamais nous en priver. En tant que psychologue, j’ai souvent vu des patients réticents à pleurer au début de leur processus de psychothérapie. Mais lorsqu’ils se sont autorisés à verser des larmes, ils m’ont par la suite confié à quel point cette expérience leur avait apporté un apaisement précieux. Les larmes peuvent en effet nous permettre de prendre un pas de recul devant une situation difficile, pour ensuite y revenir avec un regard plus juste, plus serein.
C’est imperceptible, mais beaucoup de choses se produisent en nous lorsque l’on sécrète des larmes. Pleurer active la libération d’endorphine et d’ocytocine, deux hormones permettant d’atténuer les effets négatifs d’une autre hormone, le cortisol, qui génère du stress. Donc, quand on pleure, c’est un peu comme si l’on abaissait la température afin que le couvercle de la marmite cesse de s’agiter, cela apaise et diminue le stress.
En thérapie, je ne compte plus les fois où j’ai répété que, dans l’adversité, l’énergie que l’on perd à retenir ou à cacher sa peine est une énergie qu’on doit conserver pour l’essentiel.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.




