Une frénésie «historique»
Le Journal de Montréal
L’effervescence ressentie un peu partout en ville à l’approche du Festival d’été de Québec (FEQ) se transpose jusque dans les bureaux de l’organisation, qui a vendu l’ensemble de ses laissez-passer forçant les retardataires à patauger dans les forts prix des billets en revente.
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À un peu plus de trois semaines du grand retour du FEQ avec une édition normale, la directrice générale Anne Hudon est fébrile. La rapidité avec laquelle les laissez-passer se sont envolés au mois d’avril « a galvanisé les troupes » et l’organisation tente de surfer sur cette vague depuis.
Vite comme l’éclair
« Dès la mise en vente [des laissez-passer], l’effervescence a été au maximum. On ne savait pas à quoi s’attendre. Il y avait quand même un point d’interrogation. [...] Ça nous a vraiment donné des ailes. On s’est dit : “Oh mon Dieu ! Est-ce que ça se pourrait que ça redevienne tout de suite comme avant, dès cette année ?” », se souvient Mme Hudon.
Rappelons que les 125 000 laissez-passer réguliers du FEQ ont tous trouvé preneur 75 jours avant le coup d’envoi des festivités, du jamais-vu aussi tôt avant les festivités. En 2017, le FEQ avait débuté à guichets fermés pour la première fois de son histoire, mais seulement trois jours avant le premier concert.
C’est ce qui fait de 2022 une vente « historique », précise Mme Hudon.
Des billets à prix d’or
Cet engouement pour le retour du FEQ se ressent même dans la revente des précieux billets d’entrée, alors que plusieurs ne se gênent pas pour demander le gros prix pour certains spectacles.