
Un seul système de conduite assistée passe le test de l’IIHS
Le Journal de Montréal
Beaucoup de conducteurs comprennent mal les capacités réelles des systèmes de conduite assistée ou semi-autonome offerts dans les véhicules d’aujourd’hui. Une nouvelle étude de l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) aux États-Unis les met en garde une fois de plus.
L’organisme américain a testé les systèmes de 14 compagnies différentes et un seul a obtenu une note acceptable, soit celui de la Lexus LS. Deux ont une efficacité jugée marginale (GMC Sierra et Nissan Ariya), tandis que les 11 autres sont encore moins performants (Ford Mustang Mach-E, Genesis G90, Mercedes-Benz Classe C, Tesla Model 3, Volvo S90, notamment).
« La plupart des systèmes partiellement automatisés n’ont pas de mesures adéquates pour prévenir une mauvaise utilisation et pour empêcher le conducteur de détourner son attention de la route », explique le président de l’IIHS, David Harkey.
Il ajoute : « Certains conducteurs voient dans cette technologie un moyen de rendre les longs voyages plus agréables, mais à peu près rien ne démontre qu’elle les rend plus sécuritaires. Comme plusieurs accidents médiatisés l’ont illustré, la conduite partiellement assistée peut présenter de nouveaux risques lorsque les mesures de protection font défaut dans les systèmes. »
Le Guide de l’auto partage l’avis de l’IIHS selon lequel les constructeurs automobiles peuvent parfois induire en erreur le public quant aux capacités de leurs systèmes ainsi qu’au niveau d’attention et d’intervention requis de la part de la personne assise au volant.
« Les lacunes varient d’un système à l’autre, ajoute la spécialiste de la recherche à l’IIHS, Alexandra Mueller. Plusieurs véhicules ne surveillent pas assez bien si le conducteur regarde la route ou demeure prêt à reprendre le contrôle. Beaucoup n’ont pas d’alertes d’inattention qui interviennent assez tôt et assez clairement pour ramener à l’ordre un conducteur distrait. D’autres peuvent être utilisés même quand le conducteur ne porte pas sa ceinture ou quand certains dispositifs de sécurité importants sont désactivés. »
L'IIHS a mis en place une nouvelle procédure d’évaluation afin d’encourager les constructeurs automobiles à renforcer la sécurité de leurs systèmes de conduite automatisée. Certains apportent continuellement des améliorations, par exemple via des mises à jour logicielles. Les deux systèmes de Tesla testés étaient ceux d’avant le rappel de décembre 2023.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.




