
Se relancer avec l’Avalanche: «Un gros morceau pour le reste de ma carrière», admet Jonathan Drouin
Le Journal de Montréal
TERREBONNE | Jonathan Drouin le sait pertinemment. À 28 ans et à l’aube de sa dixième saison dans la LNH, il se retrouve déjà à la croisée des chemins. Il a misé sur l’Avalanche du Colorado pour replacer sa carrière sur les rails.
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«Oui [c’est une année de vérité], a admis Drouin encerclé par une poignée de journalistes avant la sixième édition de son tournoi au chic Club de golf Le Mirage pour la fondation du CHUM. Ce sera un gros morceau pour le reste de ma carrière. Je ne me place pas trop de pression. Je pars pour une très bonne équipe et je chercherai à aider l’Avalanche.»
Le 1er juillet dernier, Drouin a écrit son nom au bas d’un pacte d’un an et 825 000$ avec l’Avalanche. Il était très loin de son entente de 33 millions et six ans (5,5 millions en moyenne) à son arrivée avec le Canadien au mois de juin 2017.
De son propre aveu, l’ancien numéro 92 et 27 du CH a dit oui à l’offre de l’Avalanche même si elle n’était pas la plus lucrative ou la plus longue disponible. Mais il y avait un facteur impossible à recréer ailleurs qu’au Colorado. Dans les montagnes de Denver, il renouera avec son complice chez les Mooseheads de Halifax, Nathan MacKinnon.
«C’est sûr que oui [il a poussé fort], a souligné Drouin. J’ai eu de belles années dans le junior avec Nathan et j’ai toujours connu de bons matchs contre le Colorado. Je ne pourrais pas dire pourquoi, mais j’aime jouer contre l’Avalanche.
«Mais il n’y a pas juste MacKinnon, il y a cinq ou six joueurs de très gros calibres. Je trouve ça excitant. J’ai bon espoir de bien m’intégrer à ce groupe. Je pars pour une super bonne équipe. L’Avalanche a gagné la Coupe Stanley il y a deux ans. Ça me fera du bien de jouer pour une formation qui se battra pour une place en séries et ensuite y faire un long chemin. Je suis content. J’aime aussi la ville. La présence de Nathan [MacKinnon] a aussi influencé mon choix.»
Un ancien chauffeur personnel
