Sanctions européennes contre des responsables du groupe Wagner en Afrique
Radio-Canada
L'Union européenne a annoncé samedi de nouvelles sanctions contre le groupe paramilitaire russe Wagner à cause de ses « violations des droits de la personne » en Afrique, notamment au Mali et en Centrafrique.
Ces nouvelles sanctions ont été décidées au vu de la dimension internationale et de la gravité des activités du groupe ainsi que de son impact déstabilisateur sur les pays où il est actif, a écrit le Conseil européen dans un communiqué.
Les activités du groupe Wagner sont une menace pour les populations des pays où il opère et pour l'Union européenne, a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel.
Au Mali, des combattants du groupe ont été impliqués dans des actes de violence et dans de multiples violations des droits de la personne, y compris des exécutions extrajudiciaires.
Plusieurs personnes mises sous sanctions par l'UE en Centrafrique sont des membres de premier plan de Wagner, dont le conseiller à la sécurité du président Faustin Archange Touadera.
Wagner s'est implanté en Centrafrique à l'invitation de M. Touadera pour y réprimer une rébellion.
Des sociétés aurifères et diamantaires liées à Wagner en Centrafrique et au Soudan sont aussi visées par les sanctions européennes.
Les États-Unis, qui essayent depuis plusieurs années de contrecarrer l'influence russe en Afrique, accusent ce groupe de commettre des violations des droits de la personne et d'extorquer les ressources naturelles en Afrique.