
Québec construit encore des logements sociaux L'ÉNONCÉ LES FAITS L'ÉNONCÉ LES FAITS
Le Journal de Montréal
Débusquer les fausses nouvelles, vérifier les déclarations des politiciens, trouver les vrais chiffres : notre Bureau d’enquête, basé à Montréal, Québec et Ottawa, se spécialise dans l’art de rétablir les faits. Chaque samedi, nos journalistes et recherchistes vous présentent leurs trouvailles pour vous permettre d’y voir plus clair dans l’actualité de la semaine.
La co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a attaqué le gouvernement caquiste de François Legault cette semaine sur son bilan en matière d’accès au logement. « Pendant quatre ans [ils] ont nié l’existence même de la crise du logement. [...] Ils ont abandonné la construction de logements sociaux », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Ce n’est pas vrai que le gouvernement de la CAQ a abandonné la construction de logements sociaux. Chaque année, depuis l’élection de 2018, il s’en est construit en moyenne un peu plus de 700 dans le cadre du programme AccèsLogis. Le gouvernement précédent de Philippe Couillard a toutefois réalisé beaucoup plus de logements sociaux avec ce même programme, soit une moyenne annuelle d’environ 1300.
Selon la Société d’habitation du Québec, il y a en ce moment environ 3300 logements sociaux en construction. Québec solidaire justifie l’utilisation du mot « abandon » en disant que les programmes actuels sont loin de répondre aux besoins de plusieurs milliers de nouveaux logements annuellement, dont 3000 seulement à Montréal.
–Marie Christine Trottier et Pascal Dugas Bourdon
Dans une publication sur Twitter, le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a déclaré : « À cause des taxes et déficits, l’inflation atteint son plus haut niveau depuis 31 ans, soit 6,7 %. C’est la #JustinFlation ».
L’aspirant chef du PCC induit en erreur ses abonnés. Tout d’abord, les propos du député du comté de Carleton en Ontario laissent croire erronément que Justin Trudeau est l’unique responsable de la hausse de l’inflation. Ensuite, il est faux de prétendre que ce sont seulement les taxes et les déficits qui influencent l’augmentation de l’inflation. La pandémie, les difficultés dans les chaînes d’approvisionnement, la rareté de certains produits et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, entre autres, ont également un poids important sur l’inflation.
—Nicolas Brasseur

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.






