
Pagani met une croix sur l’électrique et veut plus de V12
Le Journal de Montréal
Alors que presque tous les constructeurs automobiles réduisent la taille de leurs moteurs et se tournent vers les véhicules électriques afin de réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes, Pagani vient de décider de faire le contraire.
Le fabricant italien de voitures hyper sport comme la Huayra a passé les quatre dernières années à étudier la possibilité de se lancer dans l’électrique, mais il en est arrivé à la conclusion que ce ne serait pas logique ni avantageux pour lui de le faire en raison de contraintes liées au poids des batteries et, supposément, à la demande des consommateurs.
Des modèles comme la Rimac Nevera, la Lotus Evija et la Pininfarina Battista prouvent pourtant le contraire.
Dans une entrevue pour le magazine britannique Autocar, le fondateur de la compagnie, Horacio Pagani, a déclaré que son intention était de continuer à produire des bolides à moteur V12 aussi longtemps que possible.
« En quatre ans, nous n’avons pas vu d’intérêt dans le marché des supervoitures pour un modèle 100% électrique, a-t-il affirmé. C’est stupide de penser qu’un petit nombre de supervoitures à l’échelle de la planète qui utilisent un moteur à combustion peuvent avoir un impact négatif sur le climat, d’autant plus que 90% de l’électricité actuellement est produite de façon non renouvelable.
Pour ce qui est du poids, les recherches de Pagani ont déterminé qu’une batterie capable de soutenir le genre de performances que les clients désirent pèserait au-delà de 1 300 livres, soit plus de la moitié d’une Huayra R.
« Le défi aussi est de créer une voiture électrique qui procure de bonnes sensations, comme avec une voiture normale, a ajouté le grand patron dans l’entrevue d’Autocar. Pagani ne veut pas juste créer quelque chose de performant, mais qui suscite en même temps des émotions. L’idée doit être de faire une voiture légère, et on rêverait d’un bolide électrique pesant 1 300 kilos (2 866 livres), mais ce n’est pas possible. »

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









