Marioupol menacée par une épidémie de choléra
Radio-Canada
Alors que des soldats ukrainiens tentent de résister dans la ville assiégée de Sievierodonetsk, Marioupol, sous contrôle russe, fait face à une pénurie d’eau potable, ce qui fait craindre une épidémie de choléra, a indiqué vendredi le ministère britannique de la Défense.
La Russie a du mal à fournir des services de base aux populations civiles vivant dans les territoires ukrainiens qu’elle a occupés, fait savoir un rapport des services de renseignement britanniques publié vendredi.
À Marioupol, où les services médicaux sont au bord de l’effondrement, l’accès à l’eau potable est irrégulier, et la ville portuaire court le risque d'une épidémie de choléra, indique le rapport.
Mardi, un conseiller du maire de Marioupol, Petro Andrushenko, avait mis en garde contre une éventuelle épidémie de choléra en déplorant la détérioration des conditions sanitaires de la ville.
La semaine dernière, il avait déclaré que les dommages causés à Marioupol, pendant deux mois de bombardements par l'armée russe, étaient si graves que la plupart des services de base, y compris l'électricité, le gaz et l'eau, ont été coupés et n'ont pas encore été rétablis par les autorités russes.
Le mois dernier, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait admis que de nombreuses zones occupées restaient sans électricité, sans eau et sans égouts.
Dorit Nitzan, la représentante de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Ukraine, avait déclaré, en mai, que Marioupol faisait partie des zones où le risque d'infection au choléra était présent.
