
Le Carnet de Karine: Rose-Line Brasset, globe-trotter à succès
Le Journal de Montréal
Chaque semaine, la chroniqueuse et journaliste Karine Gagnon vous convie à une grande entrevue avec une personnalité marquante de la Capitale-Nationale.
Les enfants ont toujours été au cœur de la vie de Rose-Line Brasset. Il y a eu les siens, ceux dont elle a pris soin comme éducatrice en garderie, puis, depuis une dizaine d’années, s’ajoutent tous ceux qu’elle entraîne dans les aventures de Juliette, la série à succès dont elle est l’auteure, et qui voyage partout à travers le monde.
Au moment de notre rencontre, Rose-Line Brasset venait de terminer le 23e tome de la série Juliette, qui compte 800 000 exemplaires vendus en huit langues. Il s’agit d’un immense succès, d’autant plus quand on connaît le marché du livre au Québec.
L’auteure est née et a grandi à Alma, au Lac-Saint-Jean, d’où sa mère était originaire. Son père était originaire des Îles-de-la-Madeleine. «Mon père était barman à Alma, c’était probablement un des seuls hommes là-bas qui parlait français, anglais et allemand.»
M. Brasset avait appris l’allemand durant la Seconde Guerre mondiale, où il faisait partie du contingent qui a participé à la libération de l’Europe.
Lorsque Rose-Line a eu 10 ans, la famille a déménagé à Québec, où elle habite encore aujourd’hui.
L’un des plus beaux jours de sa vie, dit-elle, est survenu lors de sa rentrée à l’école. Elle a rapidement appris à lire et écrire, jusqu’à créer ses premiers récits. Son héroïne s’appelait Valérie et était hôtesse de l’air. Bien des petites filles rêvaient d’exercer ce métier. Dans le cas de Rose-Line, il représentait une belle façon de voyager, le rêve de son père.
«Lorsque j’étais petite, mon père, quand il me prenait sur ses genoux, me disait: quand tu vas aller à Amsterdam, un jour, tu vas voir telle chose, et telle autre chose quand tu vas aller à Londres... (...) Il avait tellement aimé voyager [comme militaire] qu’il rêvait de partir à nouveau, mais n’a jamais pu le faire. Il n’a jamais pu remettre les pieds en Europe.»

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.




