
La guerre en Ukraine doit s’arrêter pour éviter le précipice «nucléaire»
Le Journal de Montréal
MINSK | L’Occident, l’Ukraine et la Russie doivent s’entendre pour éviter le «précipice» de la «guerre nucléaire», a estimé jeudi dans un entretien exclusif à l’AFP le président bélarusse Alexandre Loukachenko, principal allié de la Russie.
• À lire aussi: Ukraine : bombardements sur le nord-est, la Russie rouvre le robinet du gaz
• À lire aussi: Guerre avec la Russie: l'Ukraine dévalue sa monnaie de 25 %
• À lire aussi: Céréales ukrainiennes: Ankara espère un accord «dans les prochains jours»
«Allez, arrêtons-nous. Il ne faut pas aller plus loin. Plus loin, c’est le précipice. Plus loin, c’est la guerre nucléaire. Ça ne doit pas aller jusque-là», a-t-il dit.
«Il faut arrêter, s’entendre, arrêter ce chaos, l’opération et la guerre en Ukraine», a ajouté M. Loukachenko.
Mais selon le président bélarusse, qui a prêté son territoire à l’armée russe pour attaquer l’Ukraine, c’est à Kiev d’accepter les concessions et d’aller aux négociations, seule issue au conflit.
De précédents pourparlers, qui avaient débuté dans les premiers jours de l’offensive russe, ont échoué, chaque camp s’en rejetant la responsabilité.
«Tout dépend de l’Ukraine, actuellement, la particularité du moment est que la guerre peut se finir dans des conditions plus préférables, acceptables pour l’Ukraine», a jugé M. Loukachenko.
