
L’illusion des projets verts du MTQ
Le Journal de Montréal
Carboneutre. C’est le terme à la mode du gouvernement Legault pour décrire les grands projets routiers en cette ère de changements climatiques.
Voici ce qu’affirmait le ministre des Transports François Bonnardel en novembre dernier à propos du controversé projet de troisième lien à Québec :
« La construction du tunnel sera elle-même carboneutre. Je sais que ces faits ne conviennent pas à certains opposants au tunnel, qui se plaisent à tort d’en faire un symbole d’augmentation des gaz à effet de serre, mais les faits sont les faits. »
Sur papier, ce marketing politique est séduisant. L’idée consiste à compenser les gaz à effet de serre (GES) émis lors de la construction d’un projet polluant (un pont, un tunnel ou une nouvelle autoroute, par exemple) en achetant des crédits accumulés par des projets qui ont contribué à retirer des GES.
Je pollue d’une main, mais je finance une diminution de la pollution de l’autre main. Tout le monde est content au volant de son véhicule électrique.
Gênant pour le ministère
La réalité est-elle aussi joviale ?
Notre Bureau d’enquête s’est penché sur le premier projet « carboneutre » du MTQ, l’échangeur Turcot à Montréal.
En octobre 2020, le gouvernement se félicitait de la fin de ce chantier « historique » dans un communiqué coiffé d’un titre avec un point d’exclamation. Il déclarait alors sans nuance que le projet était carboneutre.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.




