
Jeunes professionnels: quels investissements faut-il privilégier?
TVA Nouvelles
Si vous avez intégré le marché du travail récemment, vous vous demandez peut-être où placer votre épargne. Voici quelques suggestions.
En matière d’épargne, chaque situation est différente et il n’y a pas de recette unique applicable à tous, rappelle Caroline Marion, notaire, fiscaliste, fellow de l’Institut de planification financière et conseillère principale chez Desjardins Gestion de patrimoine.
Cette réalité s’applique aussi aux jeunes diplômés qui se demandent quoi faire avec leur épargne, même si celle-ci n’est pas encore très élevée.
Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) cumule plusieurs avantages. «C’est comme avoir le beurre et l’argent du beurre! L’argent fructifie à l’abri de l’impôt, les retraits admissibles sont libres d’impôt et en prime les cotisations génèrent une déduction d’impôt», mentionne Caroline Marion.
Pour pouvoir en ouvrir un, il faut avoir plus de 18 ans et ne pas avoir été propriétaire, ou son conjoint, dans l’année de l’ouverture du CELIAPP et durant les quatre années précédentes. Les cotisations maximales annuelles sont de 8000$ pour un maximum de 40 000$ à vie.
«Les retraits peuvent, par exemple, être utilisés pour la mise de fonds lors de l’achat d’une propriété, mais pas seulement. On peut aussi penser aux rénovations, aux frais de notaire, etc. L’essentiel est de se trouver dans un contexte de transaction immobilière», précise Caroline Marion. Pour en savoir plus sur le CELIAPP, consultez cette page de l’Autorité des marchés financiers.
Vous avez maximisé votre CELIAPP et vous avez encore des liquidités? «Dans ce cas, le CELI est un outil d’épargne intéressant. Là encore, les sommes s’accumulent à l’abri de l’impôt et il n’y a pas d’impact fiscal lors des retraits», indique Caroline Marion.
L’avantage du REER est qu’il génère une déduction fiscale. En réduisant le revenu imposable, il diminue du même coup la facture fiscale. Mais si votre rémunération n’est pas encore très élevée, ce n’est pas nécessairement la meilleure option. «Les déductions REER avantagent surtout les personnes à hauts revenus. Si ce n’est pas le cas, il est préférable d’attendre. On peut toutefois cotiser et reporter la déduction à une autre année fiscale, lorsque ce sera plus opportun», mentionne Caroline Marion.
Un REER pourrait cependant s’avérer pertinent pour le Régime d’accession à la propriété (RAP), dont le montant (maximum de 35 000$) peut être combiné au CELIAPP.
