
Il a fait saisir l’immeuble de Juste pour rire: «J’ai besoin de cet argent-là pour vivre», dit André Gloutnay
Le Journal de Montréal
L’archiviste André Gloutnay avait tellement Juste pour rire tatoué sur le cœur, qu’il avait fait graver le logo de l’entreprise sur son pavé uni.
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«Ça a fait moins mal qu’un tatouage, mais ça a coûté plus cher!», a-t-il raconté vendredi dans une entrevue exclusive au Journal.
Après avoir tant aimé Juste pour rire, c’est peut-être lui qui en a, involontairement, précipité la perte.
En 2020, il a poursuivi Gilbert Rozon et le groupe Juste pour rire parce qu’il a été mis à pied après 25 ans de service, alors qu’il avait en poche un «contrat à vie».
Après un jugement de la Cour d’appel du 8 février 2024, qui lui a donné raison et condamné JPR à lui payer la somme de 666 500$ (plus les intérêts et les indemnités), Gloutnay et ses avocats ont émis un avis d’hypothèque légale sur le bâtiment du Groupe juste pour rire, boulevard Saint-Laurent, le 27 février.
