IA: un robot conversationnel suscite la controverse à la TÉLUQ
Le Journal de Montréal
L’utilisation d’un robot conversationnel pouvant répondre aux questions d’étudiants suscite la controverse à la TÉLUQ: alors que l’établissement universitaire affirme innover en ayant recours à l’intelligence artificielle de façon encadrée, le syndicat représentant les tuteurs «s’insurge» contre ce projet-pilote «inédit» qui représente une «menace» pour la qualité de l’enseignement.
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Il s’agirait d’une première dans le réseau universitaire québécois: depuis le début de la session d’hiver, un «prototype de robot conversationnel» a été mis à la disposition des étudiants dans quatre cours, dans le cadre d’un projet-pilote de la TÉLUQ.
Ce robot, qui a été «entraîné à partir du matériel pédagogique» de chacun des cours, «répondra rapidement et en tout temps à des outils de compréhension sur les contenus pédagogiques du cours», peut-on lire dans un bulletin interne de l’établissement.
Ce robot est présenté comme un «outil complémentaire pour renforcer l’apprentissage».
Dans trois autres cours, deux «applications d’apprentissage» alimentées par l’intelligence artificielle seront utilisées pour générer des questions d’exercices, «adaptées au profil de chaque étudiant», précise-t-on.
La TÉLUQ a voulu mener cette «expérimentation», dans le contexte où la population a maintenant accès à ces robots conversationnels depuis l’apparition de ChatGPT, il y a maintenant plus d’un an.
«Ces outils-là existent et comme institution, on a la responsabilité d’offrir un environnement le plus sécuritaire possible et de guider les étudiants dans cette utilisation», affirme le directeur de l’enseignement et de la recherche, Marc-André Carle.