
Hyundai Staria : nous avons conduit le vaisseau spatial de la marque
Le Journal de Montréal
Séoul, Corée du Sud - La Hyundai Staria ne ressemble à aucune autre fourgonnette vendue sur notre marché. Les véhicules vendus de ce segment sont généralement dotés d’un design plutôt sage et passe-partout, histoire de ne pas brusquer les acheteurs. La seule exception à la règle, c’est évidemment la Volkswagen ID.Buzz, un modèle 100% électrique qui mise sur des couleurs vives et une certaine nostalgie pour séduire.
Avec la Staria, Hyundai fait tout le contraire en dotant son modèle d’une robe futuriste. En la voyant, on a l’impression d’avoir affaire à une navette spatiale plutôt qu’à une fourgonnette! D’ailleurs cette analogie semble volontaire, puisque les designers se sont inspirés d’un lever de Soleil illuminant la courbure de la Terre vu depuis l’espace. Que l’on aime ou que l’on déteste, il est impossible de reprocher au constructeur d’être trop conformiste. Et vu le grand nombre de Staria aperçus dans le pays, nous pouvons vous confirmer que les Sud-Coréens semblent conquis!
D’autant plus que le véhicule est disponible dans une grande quantité de variantes. Il est possible d’avoir un modèle à trois places à l’avant pour maximiser l’espace dans le coffre, à cinq places (deux à l’avant, trois à l’arrière), à 9 places (trois rangées de trois sièges) et même à 11 places!
Et pour ceux qui auraient des besoins plus spécifiques, il est aussi possible d’opter pour une version autobus scolaire (à 11 ou 15 places), ambulance, cargo, campeur, aménagement pour personnes à mobilité réduite, taxi et même véhicule de police!
Pour notre part, le véhicule qui nous a été prêté par Hyundai est un modèle à 9 places doté d’une motorisation hybride.
Sous le capot de la Staria, Hyundai propose une grande diversité mécanique. La première option est un 4 cylindres turbodiesel de 2,2 litres. Il s’agit de la seule mécanique pouvant recevoir un rouage intégral. Les autres modèles se contentent des roues motrices à l’avant.
Les deux autres motorisations (à essence) sont plus familières au Canada, puisqu’il s’agit des deux blocs que l’on retrouve sous le capot de la Kia Carnival. Le premier est le V6 atmosphérique de 3,5 litres, développant ici 237 chevaux et 231 lb-pi de couple, ce qui est inférieur à la Carnival vendue chez nous (287 ch/260 lb-pi). Cela dit, contrairement à notre marché, ce moteur peut aussi être alimenté au GPL (gaz de pétrole liquéfié, aussi appelé propane) en Corée du Sud.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.



