Des exportations avec l’Iran lui coûtent son entreprise
Le Journal de Montréal
Un homme d’affaires de Montréal accusé d’avoir exporté vers l’Iran du matériel pouvant servir à fabriquer des armes nucléaires voit une de ses entreprises s’en aller en banqueroute pendant sa détention aux États-Unis.
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Arrêté à la frontière américaine le 5 juillet, Reza Sarhangpour Kafrani, alors président d’Avi-Life Lab et doctorant à McGill, a été placé en détention.
L’homme originaire d’Iran et un complice, Seyed Reza Mirnezami, qui serait affilié à une université iranienne, sont accusés d’avoir exporté illégalement des machines servant à déterminer le niveau d’enrichissement d’uranium. Le complice n’a pas été arrêté.
M. Kafrani fait l’objet de quatre chefs d’accusation pour avoir enfreint l’embargo américain envers l’Iran et six autres pour du blanchiment d’argent. Il a plaidé non coupable en attendant son procès. Il risque 20 ans de prison.
Dix jours après son arrestation, sa femme, Fatemeh Kazemi Kafrani, prenait le contrôle d’Avi-Life Lab ici, peut-on lire dans le Registre des entreprises.
Détention difficile