
Critique de «Dune: deuxième partie»: Denis Villeneuve signe un grand classique du cinéma de science-fiction
Le Journal de Montréal
Denis Villeneuve ne plaisantait pas quand il a promis une suite de Dune plus ambitieuse et «plus musclée». Au sommet de son art, le cinéaste québécois s’est surpassé en réalisant une deuxième partie encore meilleure que la première, une œuvre épique, spectaculaire et grandiose qui deviendra, à coup sûr, un classique du cinéma de science-fiction.
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La maîtrise technique de Denis Villeneuve était déjà impressionnante dans le premier volet de Dune, sorti en 2021. Elle l’est encore plus pour cette suite, entièrement tournée en IMAX, qui répond magistralement à toutes les attentes.
En imprimant sa vision artistique dans chaque plan de Dune: deuxième partie, Villeneuve fait sienne l’œuvre de Frank Herbert et la rend accessible au plus grand nombre. Reprenant l’action là où le film précédent nous a laissés, ce deuxième chapitre se concentre sur la destinée de Paul Atréides (Timothée Chalamet), sa relation avec Chani (Zendaya), celle avec sa mère, Dame Jessica (Rebecca Ferguson), et son désir de se venger du Baron Vladimir Harkonnen (Stellan Skarsgard), le tout raconté par la princesse Irulan (Florence Pugh).
Continuant dans la même veine visuelle que le premier opus, Denis Villeneuve épure. On ne trouve aucune trace des descriptions colorées du Sietch Tabr, des excès charnels du Baron, des détails de la vie sur la planète Giedi Prime. Aussi, plusieurs personnages secondaires ont disparu, comme le Comte Fenring, époux de Margot Fenring (Léa Seydoux).
Ces décisions, loin de nuire, permettent au cinéphile (surtout celui qui n’est pas familier avec la saga de Frank Herbert) de se concentrer sur le destin que Paul doit affronter.
Moins lente et contemplative que le premier opus, cette suite est plus directement axée sur l’action et entre plus rapidement dans le vif du sujet. Dune : deuxième partie déborde de scènes d’actions époustouflantes et de combats intenses, rythmés par la musique puissante du grand Hans Zimmer. Épique et trépidante, la dernière heure du film vous tiendra rivé sur le bout de votre siège.
