Craintes en Transdniestrie : «Il y a des embouteillages aux postes-frontière»
TVA Nouvelles
La Transdniestrie pourrait-elle devenir un nouveau front de l’invasion russe en Ukraine, malgré les lourdes pertes russes sur le terrain et les difficultés à conquérir le Donbass?
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Une chose est sûre la population de la région est de plus en plus inquiète, témoigne Thierry Ernst, président de l’ONG Vent d’Est en Moldavie.
L’homme qui habite à moins de 5 km de la Transdniestrie constate les craintes qui commencent à se faire sentir sur le terrain.
«Les Transdnistriens quittent en masse la Transdniestrie. Il y a des embouteillages aux postes-frontières», explique-t-il en entrevue au Québec Matin.
«On ne connaît pas l’avenir, mais on sait qu’i va se passer quelque chose. On est quasiment persuadés... Quoi? On ne sait pas. Ça peut prendre la forme d’un coup d’État, une déstabilisation, une attaque directe des Russes... on ne sait pas», admet Thierry Ernst.
À l’horizon, le bleu insolent de la mer Égée, des îlots rocailleux épars, des voiliers qui filent vers l’île grecque de Mykonos. Mais sur le rivage de la minuscule île de Délos, un drame silencieux se joue: des murs de pierres vieux de près de deux mille ans sont terrassés par les assauts de la mer dont le niveau monte inexorablement.
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