Ces voitures que je rêve d’essayer
Le Journal de Montréal
Être journaliste automobile, c’est avoir la chance de pouvoir conduire un très grand nombre de véhicules. Je n’ai pas tenu de compte exact, mais j’ai probablement pris le volant de plusieurs centaines de voitures depuis que j’ai débuté ce métier. Et certaines m’ont laissé de formidables souvenirs.
Mais comme n’importe quel passionné d’automobile, il reste plusieurs véhicules que je rêve de conduire un jour. Dans ma liste, je me suis limité à 10 modèles. Et s’il est possible que je réussisse à mettre la main sur certains, il y a 99,99% de chances pour que d’autres demeurent dans la catégorie du fantasme inatteignable…
Un gros V10 américain, un châssis minimaliste, aucun équipement de sécurité active et un caractère plutôt bien trempé d’après les essais que j’ai pu lire. La Viper est une véritable icône, et je dois dire que j’ai un faible pour les premiers modèles, son dévoilement ayant particulièrement marqué mes jeunes années.
Je ne suis probablement pas le seul à rêver de prendre le volant de cette sportive mythique. Ses ailes gonflées, son gros moteur turbo et ses lignes suggestives ont marqué les années 80. Et même si les 160 chevaux de son petit 4 cylindres impressionnent certainement moins qu’il y a 40 ans, j’aimerais beaucoup ressentir les sensations uniques de la plus radicale des Renault 5.
Féru d’histoire contemporaine, je voudrais prendre le volant d’une Willys MB, qui ne s’appelait pas encore Jeep durant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’une voiture qui a joué un rôle clé dans la libération de l’Europe, et dont la célébrité dépasse largement l’industrie automobile. Et quitte à la conduire, je voudrais que ce soit en France, sur une plage ou dans l’arrière-pays normand.
La BMW M5 signée par le designer Chris Bangle avait fait beaucoup parler à sa sortie. De mon côté je l’ai toujours aimée. Sa sortie coïncidait avec l’engagement de BMW en Formule 1, ce qui expliquait la remplacement du V8 par un V10. En ce qui me concerne, la M5 ultime serait une version nord-américaine à boîte manuelle. Quitte à essayer une M5 E60, autant que ce soit le modèle le plus rare possible!
Une Peugeot aussi banale dans un classement de voitures de rêve? Cela peut sembler incongru, mais cette version bien spéciale de la 306 a séduit la quasi-totalité des journalistes automobiles qui l’ont conduite. Même Jeremy Clarkson lui déclare sa flamme dans le dernier épisode de The Gran Tour! Dans sa version la plus puissante, la 306 S16 était motorisée par un 4 cylindres de 167 chevaux. Il était associé à une boîte de vitesses à 6 rapports, ce qui n’était pas courant au milieu des années 90. Son châssis est annoncé comme remarquablement équilibré et très plaisant à conduire. Et comme je suis quelqu’un de curieux, j’aimerais bien rouler à fond avec cette compacte qui cache son jeu sous une robe très (trop ?) discrète.