Avoir deux voitures est devenu un luxe difficile à s’offrir pour des familles
Le Journal de Montréal
Avec l’inflation et les différents coûts d’entretien, l’utilisation de deux véhicules pour le boulot et les loisirs est devenue un luxe de plus en plus difficile à assumer pour les familles qui en ont vraiment besoin.
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Les nombreuses augmentations dans le milieu de l’automobile ont forcé une famille de la Rive-Nord à être créative dans ses choix difficiles.
Par exemple, au lieu de se laisser tenter par une voiture électrique, les deux parents ont décidé de s’acheter deux voitures pour le même prix.
«J’ai acheté un camion VUS en 2022 et une vieille voiture pour répondre à nos besoins, explique Steve Morin, qui est manœuvre sur les chantiers de construction. Pour la deuxième voiture, c’est un coup de chance.»
«C’était impossible pour nous d’avoir deux paiements en même temps. Pour en acheter un autre qui est plus récent, on va devoir attendre la fin du prêt du camion.»
Si Steve et son épouse Cynthia Martineau ont choisi cette avenue, c’est notamment en raison du coût de l’essence. Leur camionnette n’était plus économique.
«C’était un véhicule énergivore [de 18 à 20 litres aux 100 km]. Dans le temps, le litre d’essence était à 0,85$. À la fin, ça nous coûtait entre 35 à 40$ de plus sur notre facture d’essence par semaine. Ça n’avait plus de sens.»
Pour son emploi, il peut débourser jusqu’à 300$ d’essence par mois avec son VUS.