«Il faut avoir un "Buy Canada Act"», plaide Lion Électrique
Le Journal de Montréal
Alors que Québec s’apprête à injecter des milliards dans l’achat d’autobus urbains, Lion Électrique écorche la règle du plus bas soumissionnaire et demande d’urgence un « Buy Canada Act ».
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« Il faut avoir un “Buy Canada Act”. On n’a pas le choix. C’est un incontournable. Si on ne fait pas ça, on désavantage complètement les compagnies canadiennes », a lancé Marc Bédard, président et fondateur de Lion Électrique, après un passage au Cercle canadien de Montréal, lundi.
« Ce n’est pas un chèque en blanc. On sait que lorsque l’on produit au Canada les véhicules, chaque emploi direct dans le manufacturier créera de sept à dix emplois indirects. Ce n’est pas rien », a-t-il ajouté.
Lundi, Le Journal rapportait qu’une poignée de lobbyistes de Volvo (Prévost et Nova Bus) et de Lion se positionnent pour obtenir des contrats publics de 5 milliards $ annoncés par le premier ministre François Legault.
Ces prochains mois, Québec mettra 2,6 milliards $ dans la construction de garages et 2,4 milliards $ dans l’achat d’autobus électriques, ce qui fait saliver les joueurs d’ici, comme ceux de l’étranger.
Plus bas soumissionnaire critiqué