En marge de la présentation des résultats d’Investissement Québec International qui a connu une année exceptionnelle, le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, a prévenu que Québec ne pourra choisir que les meilleurs clients dans un contexte où son offre énergétique est limitée.
Le « couronnement » du roi soleil : les investissements dans les énergies bas carbone s'accélèrent, avec le solaire prêt à dépasser en 2023 les montants consacrés à l'extraction pétrolière, indique jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui entrevoit cependant aussi un « rebond » des financements des combustibles fossiles.
En vertu de ses expériences au CN, à BCE, à la Caisse de dépôt et au ministère des Finances à Ottawa, Michael Sabia présente une longue feuille de route qui l’amènera dans les prochains jours à la tête d’Hydro-Québec. Le gouvernement Legault doit confirmer cette nomination surprise d’ici une semaine. Est-il vraiment l’homme de la situation?
Si l’arrivée de Michael Sabia à la tête d'Hydro-Québec est bien vue par le milieu des affaires, la réaction est beaucoup plus froide chez les spécialistes du secteur de l’énergie qui s'interrogent sur le choix du gouvernement. À l’interne, au sein de la société d'État, plusieurs croient d’ailleurs qu’il n’est pas l’homme de la situation.
Depuis son intégration à la stratégie nationale de construction navale et à l’octroi de 519 millions de dollars en aide du gouvernement provincial, tous les rêves sont permis sur le chantier. La construction de brise-glaces, de traversiers, de navires de guerre, de sous-marins et même de bateaux de croisières est envisagée.
Les investissements en Chine par les plus grands fonds de pension publics du Canada font l'objet d'une surveillance accrue dans un contexte de détérioration des relations entre les deux pays et d'allégations selon lesquelles certains de ces investissements financent l'oppression de la minorité ouïghoure en Chine.
Certains observateurs du marché des hydrocarbures au Canada affirment que des facteurs changeants, notamment les incendies de forêt en Alberta, le ralentissement de l'économie et les pressions potentielles sur l'offre, auront tous un effet sur les prix de l'essence alors que le long week-end annonce le début de l'été.
Pour atteindre sa cible de réduction des GES, Québec ne compte pas seulement renforcer ses actions dans le secteur des transports ou des grandes industries. Les bâtiments commerciaux et institutionnels sont en effet la source de près de 10 % des émissions, et le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, veut s’y attaquer.
Un regroupement d’éleveurs de porcs indépendants propose d’exporter 350 000 bêtes par année aux États-Unis le temps que le Québec retrouve sa capacité d’abattage. Cette solution temporaire permettrait selon eux de maintenir la capacité de production de la filière porcine de la province tout en assurant la survie de dizaines d’entreprises familiales.
Il n'y a pas de « menace imminente » que la canalisation 5 d'Enbridge déverse du pétrole brut au Wisconsin, affirment les avocats de la société albertaine, dans un nouveau lot de documents judiciaires à la veille de l'audience qui pourrait entraîner la fermeture du controversé pipeline transfrontalier.
Le PDG de WestJet, Alexis von Hoensbroech, a indiqué mercredi que l'entreprise et le syndicat qui représente ses pilotes restaient très éloignés sur les principaux points d'achoppement, en particulier les salaires, alors que les négociations s'intensifient et que la date butoir pour une grève approche.
Ceux qui croyaient que l’inflation allait s'estomper tranquillement devront se raviser : on n’en a pas encore fini avec la hausse des prix, et le retour à la cible de 2 % de la Banque du Canada sera tout sauf un long fleuve tranquille. Une nouvelle hausse des taux d’intérêt pourrait même gâcher l’année, estiment les experts consultés par Radio-Canada.