Bombe informatique du 13 mai: Ottawa recule et repousse l’entrée du système controversé à l’automne
TVA Nouvelles
Quelques heures à peine après la sortie du Bloc Québécois dans Le Journal, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) recule et annonce qu’elle repousse finalement l’implantation de son logiciel d’importations controversé.
«En raison de l’activité de vote de grève actuellement en cours par l’Alliance de la fonction publique du Canada et de l’impact possible sur les opérations de l’Agence en cas d’un vote de grève positif, l’ASFC a décidé de reporter le lancement du système pour les partenaires de la chaîne commerciale à octobre 2024», a-t-on indiqué vendredi, un peu après 17h.
«L’Agence sera ainsi en mesure de soutenir ces derniers lorsqu’ils commenceront à utiliser la GCRA. Donc, jusqu’à l’automne, les partenaires de la chaîne commerciale continueront à fonctionner comme ils le font actuellement», ajoute-t-on.
Au Bloc, on pousse un soupir de soulagement parce que l'on craignait que l'arrivée de ce logiciel vienne créer un paquet de problèmes.
«La mise en place le 13 mai de la GRCA aurait été prématurée en contexte où d'importants acteurs du milieu estimaient que ni les services frontaliers ni les importateurs n'étaient prêts», a réagi au Journal Simon-Pierre Savard-Tremblay, député bloquiste, qui siège au comité du Commerce international.
«Ce report permettra également au Comité du commerce international de faire correctement son travail, alors que les zones d'ombre demeurent nombreuses et que nous attendons toujours les documents exigés, à notre initiative, à l'Agence des services frontaliers», a-t-il conclu.