
Voici à quoi ressemble le marché noir de la drogue sur les réseaux sociaux comme Instagram, Snapchat et Telegram
Le Journal de Montréal
Sur des applications comme Telegram et Snapchat, les revendeurs étalent sans gêne leur marchandise et proposent même la livraison à domicile.
Inutile de chercher des mots clés lorsqu’on veut se procurer de la drogue en ligne. Pour contourner les filtres des modérateurs de ces plateformes, les vendeurs affichent plutôt des émoticônes qui représentent la marchandise qu’ils offrent. Par exemple, un flocon de neige signifie de la cocaïne.
À partir de là, des vendeurs diffusent par dizaines des photos de leur marchandise. Certains vont même jusqu’à publier des extraits audio de leur voix ou des vidéos d’eux derrière leur volant. D’autres partagent des photos pour indiquer aux clients le lieu de rencontre pour conclure la transaction.
Dans Telegram, l’option «proximité» permettait même jusqu’à tout récemment d’entrer en contact avec les utilisateurs de l’application situés tout près de nous.
Cet outil nous a permis d’entrer en contact par messagerie avec plusieurs vendeurs situés à Montréal.
Il nous a fallu moins d’une demi-heure pour négocier un prix, établir un mode de paiement et se faire proposer la livraison à domicile. Nous n’avons pas conclu la transaction.
L’option «proximité» a été retirée de la plateforme au mois de septembre à la suite de l’arrestation par les autorités françaises du PDG du fondateur de Telegram, Pavel Durov.
Ces bonbons au cannabis sont vendus dans des emballages aux couleurs attrayantes, utilisant de manière détournée les logos de grandes marques de bonbons.
