
Une sublime Talbot-Lago de 1937 vendue pour 17 M$ à l’encan
Le Journal de Montréal
Un remarquable coupé Talbot-Lago T150 C-SS Goutte d’eau de 1937 a établi vendredi un record pour la marque française en décrochant une mise gagnante de 13 425 000 $ américains – l’équivalent de 17,1 millions $ canadiens – lors de l’encan de Gooding & Company à Amelia Island, en Floride.
Cela en fait également l’une des voitures françaises les plus chères de l’histoire.
Pour ceux qui ne connaissent pas Talbot, ce constructeur automobile français fondé en 1903 s’est fait connaître des deux côtés de la Manche au début du 20e siècle. Après plusieurs difficultés, il a été sauvé de la faillite en 1935 par l'ingénieur italien Antony Lago, donnant ainsi naissance aux voitures Talbot-Lago.
La T150 C est rapidement devenue son modèle d'exception dans les versions Spécial et SS (Super Sport), revêtant des carrosseries hors série comme la « Goutte d’eau » que vous voyez ici, œuvre de Giuseppe Figoni et Ovidio Falaschi. Elle a remporté le Prix d’excellence du Concours d’élégance Fémina de Paris en 1938 et plusieurs autres honneurs prestigieux par la suite, notamment aux concours d’Amelia Island et de Pebble Beach.
Au fait, son moteur à six cylindres en ligne de 4,0 litres générait 140 chevaux et était jumelé à une transmission à quatre rapports. Soulignons également sa suspension avant indépendante combinant un levier triangulaire supérieur avec un ressort à lamelle semi-elliptique transversal.
Un peu plus tôt dans la journée, Gooding & Company a vu une Toyota 2000 GT 1967 – considérée comme la première supervoiture japonaise – trouver preneur pour une somme de 2 535 000 $ américains, l’équivalent de 3,2 millions $ canadiens. C’est un record à l’encan non seulement pour une voiture Toyota mais aussi pour toutes les automobiles japonaises.
Parmi les autres ventes impressionnantes de l’événement, on note une Porsche 718 RSK 1959 (2,97 millions $), une Bentley Continental R-Type 1954 (2,97 millions $), une Ferrari F40 1991 (2,45 millions $), une rarissime Porsche 904/6 1965 (2,2 millions $), une BMW 507 Series II 1959 (2,15 millions $), une Ferrari 330 GTS 1967 (2,1 millions $) et une Porsche Carrera GT 2005 (2 millions $).

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.





