
Une année économique 2025 marquée par les tarifs de Donald Trump
Le Journal de Montréal
Au Québec, comme presque partout dans le monde, l’année économique a été marquée par la guerre commerciale déclenchée par le président américain, Donald Trump.
• À lire aussi: Un fleuron québécois doit ralentir sa production à cause des tarifs de Trump
• À lire aussi: «Cessez d'acheter sur Amazon et mettez fin à vos abonnements Prime»: la CSN lance un appel au boycottage
• À lire aussi: Vente de la Banque Laurentienne: 700 postes supprimés et 260 000 clients touchés
La première salve avait été portée à la fin novembre 2024, juste après les élections américaines. M. Trump menaçait alors d’imposer au Canada et au Mexique des droits de douane de 25%, à moins que les deux pays ne freinent l’entrée illégale de migrants et de drogues.
Dix jours après son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a confirmé ces tarifs de 25%, qui sont entrés en vigueur le 4 mars et qui atteignent 35% depuis le 1er août. Le premier ministre Justin Trudeau a alors répliqué avec des contre-tarifs sur des centaines de produits américains, mais en août, son successeur, Mark Carney, les a abandonnés.
Cela dit, la plupart des exportations canadiennes aux États-Unis continuent d’échapper aux droits de douane de Washington. C’est notamment le cas des produits qui sont conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
Par contre, plusieurs produits canadiens sont touchés par des tarifs spécifiques, dont l’acier, le cuivre et l’aluminium (50%), les véhicules automobiles (25%), le bois d’œuvre (35%) ainsi que divers meubles (25%).
Au Québec, l’impact a été fort pour certains secteurs, plus particulièrement l’industrie forestière (voir encadré). Mais dans l’ensemble, l’économie tient bien le coup jusqu’ici.
