Un producteur végétalien reçoit une amende pour avoir utilisé le terme «fromage»
Le Journal de Montréal
Un producteur québécois de fromage végétalien est en croisade depuis qu’il a été sommé de payer une amende, en 2018, car il n’a pas le droit d’utiliser le terme «fromage» pour décrire ses produits puisqu’ils ne contiennent pas de lait.
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Victor Belev, propriétaire de RAWesome, essaie ainsi d’obtenir gain de cause.
«C’est une question de liberté d’expression», a affirmé celui qui s’est adressé à la Cour supérieure dans le but de faire invalider le règlement.
S’il s’agit d’un règlement fédéral, la municipalité a toutefois la tâche d’inspecter les épiceries, les producteurs agroalimentaires et les marchés sur l’île de Montréal pour s’assurer qu’il est respecté.
La Ville de Montréal a ainsi remis une amende au propriétaire de l’entreprise végane pour avoir mis en vente un fromage non laitier, ce qui contredirait la définition du terme «fromage» donnée dans le Règlement sur les aliments et les drogues, où il est défini comme un «produit du lait».
«C’est important de nommer le produit correctement, c’est un vrai fromage de noix de cajou non laitier», a poursuivi M. Belev.
Il estime d’ailleurs que l’appellation «fromage» sur ses produits n’induit pas en erreur les consommateurs.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a assuré, mardi en fin d’après-midi, que les deux parties allaient s’asseoir à la table de négociation «dans les prochains jours» avec pour objectif de délier l’impasse entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement caquiste.
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