Un combat de surenchère «épouvantable» pour une maison mobile à Granby
Le Journal de Montréal
«C’est la vie.» Après sa séparation, une infirmière mère de deux enfants a quitté sa maison de deux étages à Montréal, achetée il y a 13 ans avec son ex pour 160 000$, pour s’établir à Granby dans une maison mobile qui lui a coûté 200 000$.
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«J’ai fait plusieurs offres avant de réussir à l’avoir, ça a été un combat de surenchère épouvantable», se souvient Josie Roberge, qui a acquis sa maison en septembre dernier. «C’est la guerre, le marché pour les maisons mobiles.»
Comme c’est souvent le cas pour ce type de propriété, elle est propriétaire de la maison, mais pas du terrain.
«Ça fait que je paye un petit loyer pour le terrain, en plus de mon hypothèque», explique-t-elle.
Les paiements de Josie s’élèvent à 1200$ par mois pour la maison, et le loyer pour le terrain est d’environ 200$. Pas une mauvaise affaire, puisque le coût d’un 3 1⁄2 ou d’un 4 1⁄2 dans le coin avoisine 1500$ en location.
«C’était ma meilleure option, mais ça n’a pas été facile», raconte l’infirmière de 37 ans. «J’avais un bon cash down parce que j’avais les parts de mon ancienne maison, rachetées par mon ex. Mais comme je n’ai qu’un seul revenu, il fallait que j’aie un crédit impeccable. Sans ça, je n’aurais pas eu mon prêt.»
«T’sais, j’ai quand même une bonne job, un bon revenu... mais toute seule, c’est dur de se faire approuver. Je n’ose même pas imaginer ce que c’est pour quelqu’un qui est seul et qui part de rien!»
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