Son conjoint tué par erreur: elle dénonce ceux qui tirent sans scrupules dans les rues
Le Journal de Montréal
La veuve d’un homme abattu de six balles en raison d’une erreur sur la personne déplore la «lâcheté» des criminels qui tirent à tort et à travers, elle qui subit encore les conséquences de cet acte odieux, six ans plus tard.
• À lire aussi: Trois fusillades en 24 heures: recherché depuis quatre mois, un suspect est épinglé
• À lire aussi: Fusillades: l’escalade de la violence détaillée en cour
• À lire aussi: Meurtre à Laval: la SQ prend le relais de l’enquête
«Combien de personnes devront mourir pour que l’on comprenne le message que les armes à feu c’est dangereux ? La seule raison pour laquelle les gens s’en procurent, c’est pour faire mal. Il faut vraiment être lâche pour tuer avec une arme à feu», peste Lina Simone.
Le 2 juin 2016, son conjoint, Angelo D’Onofrio, était paisiblement installé à lire son journal dans un café italien où il avait ses habitudes, sur la rue Fleury, dans le quartier Ahuntsic, à Montréal.
Vers 15 h 30, un homme a fait irruption et a tiré en sa direction. Six balles ont atteint M. D’Onofrio, 72 ans, qui est décédé instantanément.
Or, ce n’était pas Angelo D’Onofrio qui était la véritable cible, mais plutôt Antonio Vanelli, un individu relié au crime organisé italien.
Flambée de violence