
Sabotage du réseau ferroviaire français: voici ce que l'on sait
Le Journal de Montréal
La SNCF a subi dans la nuit de jeudi à vendredi une «attaque massive» qui perturbe fortement et pour «tout le week-end» la circulation de ses trains sur les axes Atlantique, Nord et Est, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Que sait-on à ce stade?
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La SNCF a été victime cette nuit, vers 4h du matin, d'une «opération de sabotage criminelle ciblée, préparée et coordonnée, avec l’objectif d’un impact important et généralisé à l’ensemble du réseau de TGV», a indiqué le groupe à l'AFP.
Au total, trois actes de sabotage ont touché des postes d'aiguillage: sur l'axe Nord du TGV, à proximité d'Arras, sur l'axe Est, en Moselle, ainsi que sur l'axe Atlantique, en Eure-et-Loir.
Les auteurs ont coupé et incendié des câbles passant dans un caniveau situé à proximité de la voie, a expliqué le PDG l'entreprise publique, Jean-Pierre Farandou.
Parmi ces câbles, des faisceaux de fibres optiques permettant de transmettre des «informations de sécurité pour les conducteurs», de commander les aiguillages ou encore les feux rouges, a détaillé M. Farandou. Les remettre en état nécessite un «travail d’orfèvre», puisqu'ils sont composés de nombreux fils qu'il faut «reconnecter un par un».
Une quatrième tentative a elle été déjouée dans l'Yonne, sur l'axe Sud-Est, c'est pourquoi «tous les trains vers Lyon, Alpes, PACA circulent normalement», précise la SNCF.
