
Sa carrière de joueur dérobée par la vie, il est devenu la plus grande tête de hockey à l'extérieur de la LNH
TVA Nouvelles
Dès qu’un poste d’entraîneur-chef se libère dans la Ligue nationale de hockey (LNH), le nom de David Carle émerge. À 35 ans seulement, Carle est la tête de hockey la plus prometteuse en Amérique du Nord. Son éventuelle embauche à titre d’entraîneur-chef dans la meilleure ligue au monde est inévitable.
Pour l’heure, Carle est trop occupé à gagner à Denver, l’un des programmes de hockey les plus réputés de la NCAA. Avec les Pioneers, il a compilé une incroyable fiche de 161-64-16 et a raflé le championnat national l'an dernier (contre Jacob Fowler et Boston College en finale) ainsi que l'or au Championnat mondial junior derrière le banc des États-Unis.
Comment, à un âge aussi précoce, le rouquin a-t-il bâti à une telle vitesse une réputation de gagnant aussi béton? Parce que la vie lui a volé sa carrière de hockeyeur.
Ancien défenseur, Carle, un produit de la prestigieuse académie Shattuck St. Mary’s au Minnesota, était pressenti pour être repêché au premier ou deuxième tour avant le repêchage de 2008. Jusqu’à ce qu’au traditionnel «Combine», une batterie de tests médicaux ne révèle une sérieuse condition cardiaque: une cardiomyopathie hypertrophique.
Une condition si sérieuse qu’elle a immédiatement mis fin à sa carrière. Comme l’explique l’Institut de cardiologie de Montréal, l’épaississement du muscle cardiaque causé par la maladie peut provoquer un blocage à la sortie du ventricule gauche du cœur. Le risque peut ainsi être considérable lors d’un effort physique soutenu.

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.












