
Paul Piché rend hommage à la ville qui l'a vu naître comme artiste
Le Journal de Montréal
Paul Piché sera de l’épisode de La belle tournée consacré à la région de la Capitale-Nationale, ce lundi.
C’est à Québec qu’il est né en tant qu’artiste, il y a de cela près d’un demi-siècle, alors qu’il effectuait un voyage sur le pouce à travers la province. Le public, l’effervescence artistique et l’énergie de la place l’ont «accroché là», a-t-il confié en entrevue avec l’Agence QMI.
«Il se passait de quoi dans les rues de Québec, à plusieurs niveaux artistiques. Il y avait toutes sortes de styles musicaux, mais aussi le théâtre et les artistes peintres. Il y avait un bouillonnement culturel et une ouverture particulière», a-t-il ensuite décrit.
L’auteur-compositeur-interprète, qui a été intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens au début de l’été, s’est souvenu d'avoir fait les premières parties d’artistes qui l’ont marqué, comme Lawrence Lepage ou encore Danielle Oddera, à la boîte à chansons La Boîte, à Québec.
Il s’est aussi souvenu d’y avoir écrit de nombreuses pièces, dont Le renard, le loup, composée à partir d’un rêve. «C’est une histoire que j’ai rêvé. Je me retrouvais chez moi à La Minerve, dans le bois, au chalet près de la rivière et il y avait un renard et un loup. Mais au départ, je ne pensais pas en faire une chanson», a-t-il soutenu. Le jeune chansonnier avait tout de même couché ce rêve sur papier, ayant l’habitude de les écrire à son réveil. C’est après coup, en se relisant qu’il en a vu tout le potentiel pour une chanson.
Après toutes ces années, Québec reste son «port d’attache», son «chez-lui artistique». «Je suis resté tatoué; marqué ben raide», a-t-il rappelé.
Un spectacle imaginé à Québec
Paul Piché tourne actuellement à travers la province son spectacle Sur le chemin des incendies. Une tournée mise en place à Québec à l’initiative du directeur de la programmation du Palais Montcalm, Nicolas Houle. Ce dernier avait invité le chanteur, pendant la pandémie, à faire un spectacle virtuel dans lequel il reprenait son album 1988.
À la réouverture des salles, la demande des promoteurs pour ce spectacle était très forte, mais l’artiste, qui a recommencé à écrire du nouveau matériel, ne voulait pas s’éterniser avec ce projet.
