Olymel fermera son usine de Princeville en novembre
Le Journal de Montréal
Après les 994 travailleurs de Vallée-Jonction et les 170 de Blainville et de Laval, le géant québécois du porc Olymel a annoncé mercredi après-midi la fermeture de son usine de Princeville le 10 novembre prochain, entraînant la perte de 301 emplois.
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Plus de 33 travailleurs étrangers temporaires de l’usine de désossage et d’emballage du Centre-du-Québec pourront entreprendre des démarches pour aller travailler à d’autres usines d’Olymel.
« Nous avons exploré diverses avenues pour l’usine de Princeville, mais nous avons constaté que ses opérations pouvaient être traitées dans nos trois usines d’abattage, de découpe et de désossage, soit à Saint-Esprit, dans Lanaudière, à Yamachiche, en Mauricie et à Ange-Gardien, en Montérégie Ouest. C’est à contrecœur que nous annonçons aujourd’hui la fermeture définitive de l’usine de Princeville », a indiqué Yanick Gervais, PDG d’Olymel par communiqué.
« Olymel verra avec attention à ce que la mise en œuvre des plans de relocalisation à Princeville, à Paris, en Ontario ou à Saint-Simon, permette aux employés affectés par ces fermetures de poursuivre leur carrière au sein de notre entreprise selon les besoins de main-d’œuvre », a-t-il ajouté.
«Les employés sont en état de choc. Personne ne s'attendait à ça aujourd'hui. On va commencer par digérer la nouvelle et ensuite il faudra voir quelle est la suite des choses. On a encore beaucoup de questions à poser à l'employeur», affirme Steve Houle, président du Syndicat des employés de l'usine Olymel de Princeville.
«C'est triste pour les employés qui reçoivent cette nouvelle sans avertissement. Surtout qu'on est dans une période où l'économie ralentit et les offres d'emplois sont moins nombreuses. Mais on va se relever et j'ai espoir que ces personnes-là trouveront du travail dans la région», soutient pour sa part Gilles Fortier, maire de Princeville.