Nucléaire iranien : il reste des « questions en suspens », selon Washington
Radio-Canada
Une semaine après la transmission de la réponse iranienne à l’Union européenne, Washington nie vouloir retarder les négociations en vue d'un accord sur le nucléaire iranien et assure qu’il reste encore des « questions en suspens » à résoudre.
Nous sommes encouragés par le fait que l'Iran semble avoir laissé tomber certaines de ses demandes non acceptables, comme la levée de la désignation des Gardiens de la révolution en tant qu'organisation terroriste, a déclaré le porte-parole du département d'État, Ned Price, qui a souligné que nous sommes plus proches d'un accord qu'il y a deux semaines.
Mais il reste des questions en suspens qui doivent être résolues, a-t-il ajouté lors d'un point de presse, refusant de les détailler.
M. Price a précisé que les États-Unis continuaient à examiner les propositions iraniennes et que Washington répondrait une fois cet examen et ces consultations terminés.
Les États-Unis n'ont pas encore formellement offert de réponse au texte final soumis par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, contrairement à l'Iran qui a transmis la sienne le 15 août dernier.
Téhéran a critiqué lundi les États-Unis pour leur retard à le faire après que l'Iran eut réagi à ce texte final.
Le 26 juillet, le chef de la diplomatie européenne et coordonnateur du dossier du nucléaire iranien a soumis un projet de compromis et a appelé les parties engagées dans les pourparlers à l'accepter pour éviter une dangereuse crise.
Les discussions ont repris le 4 août dans la capitale autrichienne dans une énième tentative de sauver l'accord international moribond conclu en 2015.
Une réunion pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien pourrait se tenir cette semaine à Vienne.