
Northvolt se fait imposer une amende de 10 000$ pour ses rejets toxiques
Le Journal de Montréal
L’entreprise suédoise Northvolt s’est vu imposer une sanction de 10 000$ en juin pour des rejets toxiques de métaux dans l’eau en provenance de son site de la Montérégie qui devait accueillir une méga-usine de batteries.
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Il s’agit de la deuxième amende cette année pour le géant dont l’avenir au Québec est plus qu’incertain. Il avait déjà dû payer 2500$ pour ne pas avoir installé de barrière à sédiment dans un marais sur le site.
L’amende imposée en juin concerne des dépassements de la norme environnementale pour l’aluminium et le chrome observés en décembre 2024, à la suite des vérifications des registres de l’entreprise.
Le ministère a aussi noté des fuites d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérigènes, mais n’a pas imposé de sanction à ce jour en lien avec ces rejets.
En décembre dernier, le quotidien Le Devoir avait fait état de rejets de substances toxiques, mais l’entreprise avait alors publié un «rectificatif» dans lequel elle affirmait n’avoir «aucun enjeu de fuites de contaminants vers la rivière Richelieu».
L’état de l’eau du Richelieu dans ce secteur est particulièrement important, puisqu’une piscine publique en eaux vives est située non loin en aval, à Belœil.
Hier, notre Bureau d’enquête révélait que des analyses réalisées en mai par un laboratoire, à la demande de deux organismes citoyens, ont démontré une contamination importante aux HAP sur un site d’écoulement dans la rivière près du terrain de l’entreprise suédoise.
La mairesse Nadine Viau a été avertie de la situation par le Comité d’action citoyenne-Projet Northvolt à la mi-juillet.

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