
Moratoire pour les travailleurs étrangers temporaires sur l’île de Montréal: «Ils font partie de notre ADN»
Le Journal de Montréal
L’annonce d’un gel de six mois pour le programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET) sur l’île de Montréal a semé de l’inquiétude et de l’incompréhension dans plusieurs entreprises. Elles se demandent comment elles feront pour remplacer cette main-d’œuvre cruciale dans leurs opérations quotidiennes.
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«Les travailleurs étrangers temporaires font partie de l’ADN de notre entreprise, a indiqué le PDG de Fornirama, Stephan Dupré. Je me fie sur cette main-d’œuvre au quotidien.»
L’entreprise basée à Rivière-des-Prairies compte sept travailleurs étrangers sur un total de 40 employés. S’ils devaient abandonner leurs emplois, les opérations quotidiennes seraient perturbées alors que Fornirama produit des meubles pour plusieurs clients importants comme Ameublement Tanguay.
«Ce n’est pas acceptable, ajoute M. Dupré. Ils ne doivent pas nuire aux manufacturiers comme nous. Nos employés ont des permis de travail fermés, mais on ne sait pas s’ils pourront être exemptés.»
Pour un renouvellement ou une nouvelle demande de permis de travail durant cette période de six mois, le PDG est dans le brouillard.
«Je ne peux pas dire à un employé, qui est déjà ici, que je vais le mettre à pied pendant six mois. Ils ont un loyer et des comptes à payer. C’est n’importe quoi!»
