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Mis en demeure pour de l’essence vendue à bon prix
Le Journal de Montréal
L’an dernier, des essenceries ont reçu 547 mises en demeure par leurs concurrents pour de l’essence vendue à un prix jugé trop abordable. Et ce, au détriment des automobilistes.
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«Des essenceries ont reçu des mises en demeure de leurs concurrents parce qu’elles ne vendaient pas leur essence assez chère aux automobilistes», explique Nicolas Gagnon, de la Fédération canadienne des contribuables (FCC). «Le mécanisme du prix minimum sur l’essence protège les corporations au détriment des consommateurs et il est temps de l’abolir.»
La FCC profite du dévoilement de son rapport annuel sur la transparence fiscale à la pompe pour dénoncer le prix minimum de l’essence au Québec et l’absence de mesure du gouvernement Legault pour aider les automobilistes.
Un prix plancher qui nuit aux automobilistes
«Le prix minimum de l’essence que les fonctionnaires imposent aux automobilistes augmente artificiellement le prix à la pompe refilé aux automobilistes, tout en empêchant les essenceries d’être plus compétitives et d’offrir de meilleurs prix», dénonce Nicolas Gagnon.