Manifestation à Trois-Rivières: les futurs psychologues réclament plus de reconnaissance
TVA Nouvelles
Selon l'Ordre des psychologues du Québec, près de 75 % des nouveaux diplômés en psychologie préfèrent la pratique privée au réseau public, qui aurait besoin de 900 psychologues de plus.
Devant les bureaux du ministre responsable de la Mauricie, Jean Boulet, les futurs psychologues de l'Université du Québec à Trois-Rivières ont crié leur impression que le gouvernement lève le nez sur leur travail, mercredi.
«Je m'enligne dans une profession où je ne serai pas rémunéré pour les efforts que je vais faire», a lancé un manifestant.
«On est quand même rendu au doctorat. Se faire demander de faire du bénévolat, c'est insultant», a estimé une autre.
C'est que Québec paie 25 000 $ pour une année scolaire de travail dans le réseau public, à condition que l'étudiant signe ensuite un contrat de deux ans ou effectue 150 heures de bénévolat. «Être psychologue, ça prend sept ans d'université, minimum.
«On a une expertise en santé mentale qui n'est pas reconnue, pas valorisée. Notre rôle est important dans le réseau public. Il doit être valorisé dès la formation pour qu'ensuite on ait envie de rester dans la réseau public», a dit une autre personne.
«Dans la dernière année, j’ai pensé à me suicider», confie au Journal le cycliste, homme d’affaires et artiste peintre Louis Garneau. Entre le climat toxique qu’il dénonce au sein de la direction de son entreprise et l’épuisement professionnel qui l’afflige, la dernière collection de toiles qu’il a créée lui a permis de s’accrocher à la vie.
Un propriétaire de logements signe un contrat de déneigement pour 2 ans. À son échéance, malgré le bon travail accompli du déneigeur, il décide de ne pas renouveler le contrat et de cesser de le payer en espérant qu’il allait continuer à gratter les cours de ses logements. Le déneigeur refuse de poursuivre bénévolement. Les locataires et leurs voitures sont laissés à eux-mêmes avec plusieurs pieds de neige. Qui les prend en otage? Le propriétaire ou le déneigeur?
Alors que la plupart des établissements scolaires misent sur des ventilateurs sur pied ou l’offre de collations glacées pour rafraîchir les espaces en l’absence de climatiseurs, d’autres disent avoir mis en place des solutions présentées comme innovantes, mais qui sont dans les faits plutôt simples.