
Les villes ukrainiennes sous le feu de la Russie, accusée de vouloir «effacer le pays»
Le Journal de Montréal
KHARKIV | La Russie poursuit mercredi son offensive sur les villes ukrainiennes, notamment sur Kharkiv avec envoi de troupes aéroportées et des bombardements, tout en évoquant une reprise des pourparlers avec une délégation ukrainienne.
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Au septième jour de l’invasion lancée par Vladimir Poutine, des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv, deuxième ville du pays, a annoncé à l’aube l’armée ukrainienne, sans donner une idée de leur nombre.
Après plusieurs bombardements au centre-ville mardi qui ont fait au moins 21, morts selon le gouverneur régional, des frappes ont touché mercredi matin les sièges régionaux des forces de sécurité et de police ainsi que l’université de cette métropole située à 50 km de la frontière russe, selon les services d’urgence, qui ont fait état d’au moins quatre morts et neuf blessés.
«Il ne reste plus de zone à Kharkiv où un obus d’artillerie n’a pas encore frappé», a affirmé Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur.
Dans la capitale Kyïv, quelque 500 km plus à l’ouest, où les habitants qui n’ont pas fui se préparent depuis des jours à un assaut, un calme relatif règne mercredi, après des frappes la veille sur la tour de télévision, qui a fait cinq morts.
Des hommes en tenue militaire ont enveloppé les corps - apparemment quatre membres d’une même famille et un journaliste de la télévision d’État - pour les emmener à la morgue, a constaté l’AFP.
