Les intervenantes de SOS violence conjugale en grève samedi
TVA Nouvelles
Après un an et demi de négociations sans résultats, les intervenantes de l’organisme SOS violence conjugale tiendront une journée de grève samedi pour dénoncer la «mauvaise foi manifeste de la direction de l’employeur».
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Les principales demandes de l’organisation portent entre autres sur les salaires, la parité de traitement entre les intervenantes permanentes et remplaçantes, l’amélioration de la gestion des listes de rappel, la bonification des indemnités d’assurances, le maintien des acquis, particulièrement en ce qui a trait aux vacances, et la difficulté de prendre les congés prévus à la convention collective.
«La négociation est officiellement débutée depuis le mois de novembre 2020 et nous faisons presque du surplace depuis ce temps, après 21 rencontres. Le Syndicat a même dû demander la conciliation, en février 2021, en raison du refus persistant de l’employeur de planifier des dates de rencontre de négociation», a indiqué par voie de communiqué Laurent Thivierge, secrétaire général de la Fédération des syndicats de l’action collective (FSAC-CSQ), qui représente une quinzaine d’intervenantes travaillant pour l’organisme.
À l’occasion de cette journée de grève, le syndicat tiendra un barbecue en solidarité avec les intervenantes de SOS violence conjugale, à compter de 13 heures, au parc Sir-Wilfrid-Laurier, à Montréal. Il y aura au menu hot-dogs et revendications. La population est invitée à venir rencontrer les intervenantes en grève pour leur exprimer son soutien.
«Dans la dernière année, j’ai pensé à me suicider», confie au Journal le cycliste, homme d’affaires et artiste peintre Louis Garneau. Entre le climat toxique qu’il dénonce au sein de la direction de son entreprise et l’épuisement professionnel qui l’afflige, la dernière collection de toiles qu’il a créée lui a permis de s’accrocher à la vie.
Un propriétaire de logements signe un contrat de déneigement pour 2 ans. À son échéance, malgré le bon travail accompli du déneigeur, il décide de ne pas renouveler le contrat et de cesser de le payer en espérant qu’il allait continuer à gratter les cours de ses logements. Le déneigeur refuse de poursuivre bénévolement. Les locataires et leurs voitures sont laissés à eux-mêmes avec plusieurs pieds de neige. Qui les prend en otage? Le propriétaire ou le déneigeur?