
Les expériences des uns peuvent servir aux autres
Le Journal de Montréal
C’est en lisant une expérience vécue et décrite par une de vos correspondantes que j’ai réussi à régler mon problème personnel récemment. Mon mari s’était toujours occupé des relations qu’on avait avec les divers services à la population, tels que les rendez-vous médicaux, les diverses cartes gouvernementales et bancaires qu’il faut sans cesse renouveler, ainsi que tous les formulaires à remplir.
Malheureusement il est décédé l’an dernier. Depuis, je devais donc toujours recourir à l’un de mes enfants pour m’aider dans mes diverses et nombreuses démarches parce que je ne savais me servir d’un ordinateur et que je faisais face à mon incompétence chaque fois que j’avais à m’en servir.
Sous prétexte de me forcer à foncer pour apprendre, mes enfants ont fini par me dire « Maman, il faut que tu te débrouilles toute seule si tu veux parvenir à quelque chose, car si on continue de le faire pour toi, tu n’apprendras jamais ». Je sais qu’ils ont raison, mais je trouve ça difficile en titi. Mais quand j’ai lu la méthode utilisée par une de vos correspondantes la semaine passée, je me suis mise à l’appliquer, et ça m’a soulagée. Histoire de rendre service à ceux et celles qui se sentent démunis comme moi, je me permets de la reproduire ici pour leur rendre service au cas où ce gens ne l’auraient pas lue, parce que ça donne des résultats :
« Non merci monsieur ou madame, mais comme je suis vieille et que je ne me débrouille pas ou très mal avec un ordinateur, je ne suis pas capable de faire ce que vous me demandez de faire. « Et miracle, ces personnes trouvent une solution pour moi. »
Une ignare en apprentissage
Effectivement, quand on se sent inhabile à faire ce qu’on nous demande, il ne faut jamais hésiter à exprimer notre besoin d’aide. Mais en même temps, il faut aussi accepter de mettre son orgueil de côté, ce que plusieurs ont du mal à faire.
