Le vélo d’hiver gagne de plus en plus d’adeptes
TVA Nouvelles
La pratique du vélo comme moyen de transport hivernal a pris de l’ampleur au Québec, faisant des milliers d’adeptes supplémentaires ces dernières années.
« Je n’ai pas d’auto et je me déplace en pédalant l’hiver depuis 12 ans, lance Michaël Gosselin, qui aime particulièrement rouler en pleine tempête de neige. La ville est parfaitement silencieuse, c’est magique ».
Le résident de Limoilou fait partie des 190 000 personnes qui enfourchent leur vélo dans leurs déplacements quotidiens l’hiver, selon des données de Vélo Québec.
Ce sont 10 000 cyclistes de plus qu’il y a cinq ans.
« On parle de cyclistes qui utilisent leur vélo de façon utilitaire, c’est-à-dire pour se déplacer entre leur résidence et leur lieu de travail, par exemple », précise Magali Bebronne, responsable de la filière hivernale à Vélo-Québec.
Cette popularité se fait sentir par le déneigement grandissant et plus efficace des pistes cyclables l’hiver, tant à Montréal, qu’à Québec ou Gatineau, Candiac, Sainte-Julie, explique la porte-parole de l’organisme.
Cet engouement a plusieurs effets positifs : « En plus d’être très agréable et économique, ça réduit de beaucoup notre empreinte écologique », commente Célia Kingsbury, étudiante au doctorat en santé publique à l’Université de Montréal qui a commencé à rouler à l’hiver 2018.
Cette dernière, avec deux collègues, Josyanne Lapointe et Joanie Gervais, a recensé 12 études scientifiques récentes sur le vélo utilitaire hivernal au Canada, en Norvège et en Suède dans le cadre de leurs études.
Conclusion : rouler l’hiver, c’est faire « d’une pierre trois coups : plaisir, santé et lutte contre les changements climatiques. »
Le Vérificateur général du Québec (VGQ) rendait publics, le 23 mai dernier, les résultats de son évaluation de l’évolution de la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance (SGÉE) au cours des dernières années. Tristement, les constats qui s’y trouvent sont alarmants et se regroupent tous autour d’un même enjeu: la dégradation de la qualité et le manque de suivis ministériels permettant son amélioration.