Le patronat demande de réduire la période d’isolement à 5 jours
Le Journal de Montréal
Face à l’aggravation de la pénurie de main-d’œuvre en raison de la montée des cas de COVID-19, les voix s’élèvent pour que la période d’isolement préventif des travailleurs passe de 5 à 10 jours comme en Ontario ou aux États-Unis.
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C’est notamment l’avis du Conseil du patronat du Québec (CPQ) qui plaide aussi pour une plus grande utilisation des tests rapides dans les milieux de travail.
« Si c’est bon pour nos voisins, c’est bon pour nous aussi. C’est clair que dans le contexte actuel, on pourrait réduire le délai de retour des travailleurs asymptomatiques », a souligné Karl Blackburn, président-directeur général du CPQ, en entrevue avec Le Journal.
Selon lui, la science a évolué sur le sujet et le Québec doit aller de l’avant avec une réduction de cette période d’isolement.
« Le gouvernement du Québec est un très gros employeur et est également aux prises avec le même problème notamment dans le système de santé. Ça prend un message clair pour tous les travailleurs », croit M. Blackburn.
Éclosions en milieu de travail