
Le moment de groupe: quel est votre meilleur ou pire exploit sportif?
Le Journal de Montréal
Avertissement, ce segment tourne autour du sport, mais si ça vous horripile, vous n’avez pas à changer de page. Vous allez assurément y trouver votre compte.
Les séries du baseball majeur sont à nos portes et ce samedi, Normand Voyer (le scientifique) vient nous parler de la science du baseball à Salut Bonjour Week-end.
Il n’en fallait pas plus pour que je me tourne vers mon équipe pour demander : quel est votre meilleur et/ou pire exploit sportif?
Question de mettre la barre basse, je me jette en premier dans la gueule du loup avec mon pire exploit:
En première année du primaire, je me joins à l’équipe de baseball de mon quartier. Jamais je n’avais joué à ce sport, j’accusais donc un retard en termes de performance sportive sur les autres coéquipiers. On m’a évidemment donné le rôle du «ti-gars-qui-reçoit-la-balle-du-receveur-pour-la-donner-au-papa-qui-lui-était-le-lanceur». Pas besoin de vous dire que mon niveau de compétition (et de concentration) était à son plus bas. À un moment, un de mes amis sur le banc me crie « Eille, Richard!» Je me tourne vers lui, le receveur m’envoie la balle, que je reçois... dans le visage. Résultat : œil au beurre noir et un seul match disputé dans ma carrière de joueur de baseball.
Mais il y a plus malchanceux que moi dans l’équipe.
«En 2013, je faisais de la course automobile en Formule 2000», m’a raconté Annie-Soleil Proteau. «J’ai eu un gros accident. Le chirurgien de la F1 qui m’a sauvée m’a dit qu’il n’en revenait pas que je sois toujours vivante. Je mesure depuis ma chance, mais je pense aussi à celles que j’ai beaucoup inquiétées – ma mère et ma grand-mère – pendant les longues semaines où j’ai été dans un état critique à l’hôpital.»
Stéphanie Villeneuve, elle, a relevé tout un défi: «Mon plus grand exploit sportif a été une randonnée que j’ai faite lors de mon voyage en Nouvelle-Zélande. La Tongariro Alpine Crossing est l’une des randonnées les plus célèbres là-bas en raison du fait qu’elle se fait en une journée, mais aussi pour ses différents décors! On marche 20 km (entre 6 h et 8 h) dans des paysages volcaniques, alors qu’on a l’impression d’être sur Mars avec les nombreux cratères rouges, mais le vrai défi arrive après l’ascension: on descend une pente abrupte de plusieurs mètres, les deux pieds dans la rocaille, et c’est extrêmement glissant! La pire chose à faire: être mal chaussé et avoir oublié ses bâtons! Ajoutons à ça la météo qui joue des tours en altitude, elle change rapidement... mais l’effort vaut la peine, puisqu’on arrive à des lacs de couleur émeraude qui sortent de nulle part, en plein milieu des paysages volcaniques.»
