La vente de Cominar, pas une surprise pour la famille Dallaire
Le Journal de Montréal
La possible disparition du fleuron québécois Cominar n’est pas une surprise pour la famille Dallaire, dont Jules Dallaire avait mis au monde ce fonds immobilier qui a jadis été l’un des plus importants au pays. Cette annonce a tout de même été reçue avec un « pincement au cœur ».
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« Pour moi, ce n’est pas une conclusion qui est une surprise. Au contraire, c’était une question de temps », répond au Journal l’homme d’affaires Michel Dallaire, qui a été à la tête de Cominar de 2005 au 1er janvier 2018 avant de céder son siège à Sylvain Cossette qui a piloté cette transaction.
À l’origine de Cominar
Hier, les fils du fondateur, Michel et Alain Dallaire, ont accepté de discuter de cette mégatransaction qui scinderait le fonds à travers différents groupes québécois et américains, dont Canderel, Mach et Blackstone.
Aujourd’hui, plus aucun membre chez les Dallaire n’occupe un poste dans la haute direction chez Cominar, dont le siège social est installé à Québec.
Pour Michel Dallaire cette transaction ne représente pas la fin de l’héritage de son père envers l’économie québécoise. Il est aussi heureux de voir que certains actifs demeureront entre les mains de compagnies d’ici.
Durant des années, le Groupe Dallaire, dirigé par Michel et Alain, et Cominar ont été des partenaires d’affaires très proches. C’est en 1998 que Jules Dallaire avait créé le fonds immobilier coté à la Bourse de Toronto.